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Il a fait beau le dimanche 21 mai.
En temps normal c’est suffisant pour dire qu’une sortie du CAB a été une réussite. Statistiquement nos ateliers, nos escapades et la surveillance d’événement Astro ont plutôt été marqués par les nuages alto-cumulo-pasdebolus . Mais cette fois-ci c’était parfait. Et cette fois-ci cela n’avait pas d’importance puisqu’il s’agissait d’un radiotelescope et que celui fonctionne aussi bien de jour comme de nuit, en plein cagnard comme sous la pluie !
C’est la 3ème fois depuis la création du Club d’Astronomie de Breuillet qu’est organisée une sortie de groupe à Nançay, et si le grand télescope n’a pas beaucoup changé extérieurement depuis son inauguration générale (en 1965 – attention, jeu de mots libérateur), c’est toute l’ électronique et les moyens d’accueil du public qui ont été revus de fond en comble.
La visite complète se déroule en plusieurs phases :
- Dans le “Pôle des étoiles”, présentation générale du site, avec quelques photos et images en temps réel (sur le net) pour l’observation du Soleil.
- Visite guidée à travers la bruyère au pied du grand radiotélescope, jusqu’au foyer mobile sur rail.
Aperçu du bâtiment de réception et prétraitement des informations. Présentation des objets observés.
Découverte de l’avenue des radio héliographes (en maintenance, donc ils ne pointaient pas le Soleil) - Repas sur la terrasse “extérieure” sous le grillage de protection des ondes parasites (n’essayez pas de passer un coup de fil, tout le bâtiment est une immense cage de Faraday)
radiotélescope de Nancay
- Planétarium. Pendant une heure, au frais. Allongés presque dans le noir, plongés dans l’immensité de l’espace, des forêts de Sologne jusqu’aux rives de Laniakea – et un même un peu au-delà. (Attention la digestion favorise le sommeil paradoxal)
Dans un décor un peu rétro (les antennes semblent sorties d’un film de SF des années 50) nous quittons, rassurés, ce site emblématique de l’Astronomie française : dans les labos du site sont testés les capteurs de la prochaine génération de radiotelescope qui, installés dans les désert austraux, et utilisant au mieux les techniques de l’interférométrie, continueront à percer des mystères cachés à nos yeux de terriens trop souvent embrumés.